La machine – cie Labkine


Où trouver La machine dans le Tarn ?
Du 7 au 15 décembre 2021 au Grand Théâtre d’Albi
Accessible durant les heures d’ouverture du théâtre, soit 13h à 18h30, et jusqu’à 20h30 les jours de spectacles. 

Mercredi 15 décembre 2021
Atelier de 16h à 18h
Performance dans le hall du théâtre à 18h30 
En première partie (avant scène) du spectacle Double murder

Retrouvez ici toutes les infos sur la présence de La Machine à Albi.



Dans ce nouveau projet de LABKINE, Valeria Giuga s’associe à la plasticienne Claire Pollet, au poète sonore Anne-James Chaton et au musicien Andy Moor pour créer l’installation LA MACHINE.

 Dans son travail chorégraphique, Valeria Giuga développe, en étroite collaboration avec des auteurs, des projets dans lesquels elle invente son propre procédé de création chorégraphique reliant le mot et le geste.
Dans ses pièces, elle met en relation des partitions écrites en cinétographie Laban (système d’écriture du mouvement constitué de signes) avec des textes originaux ou de grands poètes tels que Gertrude Stein ou Kurt Schwitters.
Par des systèmes de correspondance ou de contrainte, Valeria Giuga travaille le concept de mémoire allant du souvenir au “par coeur” jusqu’à la limite de l’oubli.
L’écriture chorégraphique et textuelle parfois en boucles répétitives ou jeux de permutation, se prête parfaitement à ces jeux de réécriture devenant machine à produire du mouvement. Et les danseurs, transformés en “corps-machines”, interprètent leur “ballet mécanique”.

De cette expérience nous est venue l’idée de produire le projet LA MACHINE qui est à la fois une installation constituée d’une borne à écrire du mouvement et une performance dansée par trois interprètes de LABKINE et partagée avec des amateurs à la façon d’une danse chorale.
LA MACHINE est un hybride entre une borne de jeu Arcade et une machine à sous (avec jackpot !) générant des mouvements sur le principe du tirage au sort. Valeria Giuga prend en charge l’écriture chorégraphique et la direction artistique des danseurs, Claire Pollet conçoit la réalisation technique (programmation informatique, design graphique), Anne-James Chaton et Andy Moor créent l’univers textuel et sonore.

LaMachine3

Objet hybride entre la borne de jeu Arcade et la machine à sous, LA MACHINE génère des mouvements sur le principe de séquences tirées au sort par un joueur.

Par un système d’imitation, le joueur muni d’un casque audio, reproduit les gestes d’un danseur à l’écran et apprend un très court extrait chorégraphique. 
Objet créatif et ludique, LA MACHINE permet à tous de découvrir la danse contemporaine et la culture chorégraphique en traversant de courts extraits tirés de 16 œuvres de chorégraphes célèbres et moins connus du XXème et XXIème siècles. 

LA MACHINE renferme des esthétiques multiples depuis une pièce inspirée du  « Ballet Triadique » d’Oskar Schlemmer, en passant par la danse allemande de Mary Wigman, la post-modern pour finir avec des contemporains comme Carolyn Carlson.

Le site internet dédié permet de retrouver La MACHINE à tout moment et de se familiariser avec cet univers chorégraphique.



LA MACHINE, c’est aussi du live, avec 
une performance dansée participative « POWER-UP ! » pour trois interprètes et un groupe d’amateurs. 
Dans cette performance, Valeria Giuga ré-invente les différentes matières chorégraphiques que comporte LA MACHINE en les confrontant à travers un processus de re-création, de réagencement, de répétition et d’accumulation. Elle réactive et fait dialoguer des écritures, à la manière d’un caléidoscope, pour proposer une écriture originale. En entrant dans la danse aux côtés des danseurs de la compagnie, le groupe d’amateurs vient démultiplier le geste par contamination, reconstruire l’espace et ouvrir de nouvelles perspectives.


Téléchargez ici le dossier pédagogique autour des panneaux de découverte de la cinématographie Laban en lien avec l’installation de La Machine.


 Crédits photo : Frédéric Iovino