DANSE, TRADITION ET CRÉATION – C A R C A Ç A

LA DÉMARCHE (FÉVRIER 2026)
Etape 1 : réunion de préparation – Les enseignantes et enseignants pourront assister à une présentation du projet et une transmission des outils pédagogiques.
Etape 2 : un temps fort pour les enseignantes et enseignants. Mercredi 03 décembre 2025 à l’Athanor : rencontre, atelier et conférence avec les artistes accueillis.
Etape 3 : une journée et soirée au Grand Théâtre, le vendredi 06 février 2026. Au programme atelier de danse avec un danseur de la compagnie ou le répétiteur, visite du Grand Théâtre, répétition publique, lecture d’œuvres comparées dans l’histoire de la danse et sortie au spectacle C A R C A Ç A.
Etape 4 : une participation aux Rencontres départementales danse. Mardi 09 juin à l’Athanor, Albi. Présentation des ateliers de pratique, échanger avec les autres classes, assister à un spectacle d’une compagnie invitée.
Etape 5 (option) : des ateliers de pratique de la danse. Ce parcours peut être enrichi avec un atelier et une rencontre en classe avec les danseurs de la formation Coline.

LES OBJECTIFS
 Fréquenter (les rencontres) : appréhender des œuvres et des productions artistiques.
Pratiquer (les pratiques) : s’intégrer dans un processus collectif.
S’approprier (les connaissances) : mobiliser ses savoirs et ses expériences au service de la compréhension de l’œuvre.

© José Caldeira

P.I.E.D # format de poche

De Marco da Silva Ferreira
Dès 4 ans – 30 min (spectacle) – 30 min (extension interactive)
Qu’est-ce que l’identité ? Le chorégraphe portugais appréhende cette notion trouble, aussi philosophique que politique, par la danse collective : les gestes dont on hérite, ceux que l’on produit instinctivement et ceux que l’on crée au contact des autres. Un mélange des genres pour un manifeste libérateur. Dans C A R C A Ç A, une distribution diversifiée de dix danseurs, dont Marco da Silva Ferreira, et deux musiciens forment un corps de ballet non conventionnel et joyeux. Les danseurs exécutent des jeux de jambes complexes qui fusionnent les danses folkloriques standardisées avec des styles de danse urbains contemporains, qui sont pour la plupart apparus dans des groupes qui étaient ou sont considérés comme des minorités (par exemple, les communautés LGBTQIA+ ou les communautés des excolonies). Dans cette chorégraphie, Marco da Silva Ferreira utilise la danse comme outil de recherche sur les communautés, la construction de l’identité collective, la mémoire et la cristallisation culturelle. En d’autres termes, que se passerait-il si les danses folkloriques ne s’étaient pas cristallisées, continuaient à se redéfinir et incorporaient le présent à chaque instant ?

Scolaires : Vendredi 6 février 2026
Inscription auprès de la SNA-T : Jeanne Landolfi – Taminaux : jeanne.landolfi@sn-albi.fr – 05 63 38 55 76