Rêvolte – Projet culture et lien social avec La Plateforme Occitanie

Une résidence de création de l’écriture à la mise en scène : Rêvolte avec Simon Grangeat, Anne Desrivières, illustratrice et la Cie Les Petites Gens portée par la plateforme des ADDA en partenariat avec la Ville de Gaillac et l’ADDA du Tarn.

En 2021-2022, la cie Les petites gens va poursuivre son processus de création par des résidences d’actions d’éducation artistique et de création axée sur la mise en scène et la mise en jeu. 
3 départements vont accueillir 3 temps de résidence. L’auteur Simon Grangeat sera présent sur le premier temps de résidence, afin de continuer des ateliers autour de l’écriture. Les temps de résidence seront consacrés à la création au plateau sur les journées. L’équipe sera composée de la metteuse en scène et des deux comédiens, accompagnés par l’auteur sur le temps de la première résidence. Chaque période sera clôturée par une sortie de résidence publique.

De novembre 2021 à juin 2022 : 
• Résidence Tarn-et-Garonne : du 22 au 26 novembre 2021 à la salle des Thermes de Saint-Antonin Noble-Val 
Renseignements : Marie Besson – marie.besson@tgac.fr – 05.63.91.83.96 
• Résidence Lot : du 31 janvier au 4 février 2022 (lieu à préciser) Marianne Poletti – mpoletti@adda-lot.com – 05.62.20.60.30
• Résidence Aude : du 6 au 10 juin 2022 au théâtre Na Loba de Pennautier Joël Morette – joel.morette@artsvivants11.fr – 07.83.68.64.45


En 2020-2021, 7 départements ont accueillis 7 semaines de résidence. Des jeunes de 11 à 13 ans ont eu alors l’occasion de participer, d’expérimenter par eux-mêmes et de nourrir le processus de création à travers des temps d’ateliers et d’échanges avec les artistes
Structure partenaire Tarn : Service Educatif de Jour de la maison d’enfants Lucie Aubrac à Gaillac

Calendrier de la résidence de création
– mercredi 3 mars 2021 : rencontre avec Simon Grangeat
– mercredis 17 et 31 mars 2021 : ateliers arts plastiques avec Anne Desrivières, illustratrice et scénographe
– du 19 au 23 avril 2021 : résidence de Rêvolte avec Muriel Sapinho (metteuse en scène) et Michaël Filler, créateur sonore 


 
revolte tout repenser
Intentions
« J’aimerais interroger la possibilité-même d’une utopie, c’est-à-dire d’une révolte première et d’un rêve qui se construit. Avec comme première question, celle de savoir si on se révolte à 11 ans ? Si oui, contre quoi ?
Qu’est-ce qui motive une révolte à 11 ans – dans la vie intime comme dans la perception / construction du monde ? Comment se construit, comment naît, comment se verbalise cette révolte ? Comment ensuite réagissent les parents, les adultes encadrants, les copains et les copines de classe à la naissance du révolté / de la révoltée ? Quel est son statut ? Sa solitude aussi peut-être ? J’aimerais entrer en discussion avec des enfants pour entendre leurs mots sur mes questions. Recevoir leurs idées, leurs impressions… Et construire mon rêve d’écriture ensuite. » Simon Grangeat – auteur
« Notre travail reposera sur le texte qu’aura écrit Simon Grangeat, lors de la première partie de l’année. Nous nous proposons d’explorer les  différentes manières de l’aborder, de le questionner, de tester ses  rapports au plateau. Ce qui nous intéresse à l’occasion de ces résidences, c’est d’expérimenter les différents langages à l’œuvre dans la création que nous rêvons – théâtre, son et dessin. Nous voulons explorer, avant même de rentrer en répétitions, la relation de chacun de nos arts avec la parole et avec le jeu. 
Pour les jeunes ce sera aussi l’occasion à travers des temps d’atelier, d’expérimenter par eux-mêmes et de nourrir nos recherches et nos envies. »
Muriel Sapinho, metteuse en scène – Cie Les petites Ge
Les artistes

simon grangeat post


Simon Grangeat,

Auteur invité par l’ADDA du Tarn et la Plateforme pour la saison 2020-2021 Simon Grangeat anime jusqu’en 2011 un collectif artistique pluridisciplinaire en tant que metteur en scène-auteur avant de ne se consacrer qu’à l’écriture. Ses textes jouent des formes documentaires, tissant des liens étroits entre la création fictionnelle et le récit de notre monde. Il est régulièrement joué ou mis en lecture dans le réseau des écritures contemporaines. Certains de ses textes sont traduits en catalan, en anglais, en espagnol, en hongrois ou en grec.

Muriel Sapinho,
metteuse en scène, comédienne, se passionne pour les dramaturgies contemporaines, les écritures inédites et percutantes. Esthétiquement, elle aime confronter le corps habité de l’acteur à la simple machinerie théâtrale : lumières, sons et matières. Un théâtre de l’évocation, du dépouillement, où l’homme se tient debout, dansant, vibrant.  Elle poursuit le rêve d’un théâtre qui déplace réellement les organes. Elle a déjà vécu cela, une poignée de fois.
muriel sapinho

simon grangeat post

Michäel Filler,
Réalisation sonore // Réalisation informatique. Issu du milieu du théâtre, avec une formation d’acteur et un attrait pour la mise en scène, il commence comme autodidacte à créer des sons pour ses propres projets, jusqu’à finir par plonger totalement dans la création sonore. Aujourd’hui, formé à la musique électroacoustique et à l’informatique musical, il pratique toutes sortes de formats. Il réalise ainsi des pièces radiophoniques (documentaires de création et essais), ainsi que des compositions électroacoustiques seules ou pour des applications tels que le théâtre, la poésie contemporaine ou les arts visuels. Il à reçus un prix Scam* pour son documentaire : Les Chasseurs de trains. 

Claire Schumm : comédienne, formée à l’Ecole du Théâtre National de Chaillot. De cette école est née en 2006 la cie Gérard Gérard. Le compagnonnage d’artistes rencontrés à l’Ecole s’est poursuivi au sein de la cie, avec Wladyslaw Znorko du Cosmoskolej, Jacques Livchine et Hervée de Laffond du Théâtre de l’Unité, ainsi que la chorégraphe Yano Iatridès. Claire a joué également avec la cie Hamani Théâtre pour le spectacle Sources, d’AnneChristine Tinel ; Le Ventilo et la chorégraphe Audrey Desbois, « les bonnes manières », spectacle mêlant danse et théâtre et qu’elle a co-écrit avec l’autrice Bernadette Pourquié. Elle fonde en 2018 la cie Les Chiens Noirs du Mexique et crée « Mlle Chartier » mise en scène par Muriel Sapinho. 

Jean-Baptiste Epiard : comédien, formé également à l’Ecole du Théâtre National de Chaillot et contribue à la création de la cie Gérard Gérad. Parrallèlement à cette aventure collective, il travaille avec Anne Delbée et Yann Allégret. Anime des cours d’improvisation ainsi que l’option théâtre du lycée de Céret (66). Polyvalent, il se forme à l’escrime artistique et à la capoiera. Il devient l’oeil de la mise en scène pour la cie Ijika et participe comme comédien à la création du spectacle Fugue Nocturne. Il collabore avec la cie Les petites gens depuis l’origine et joue dans Terres Closes, de Simon Grangeat.

La Compagnie Les Petites Gens
Fondée en 2014, la Cie Les Petites Gens défend les écritures d’auteurs émergents, occupés et préoccupés par des récits de notre monde. Elle cherche un théâtre de l’engagement, où le poète se tient « dos au mur, face au monde » et où le rire vient affûter l’esprit de révolte. Artistes, comédiens, techniciens, plasticiens viennent enrichir l’équipe par leur exigence, leur sensibilité et leur engagement. Ils sont la pierre angulaire de cette structure.
La Cie Les Petites Gens a reçu le soutien du Conseil Régional Occitanie, du Conseil Départemental des Pyrénées Orientales, de l’ADAMI, de la DILCRAH, de la SPEDIDAM et d’Occitanie en scène.

> En savoir plus
Site internet de la compagnie

Résidence
Mise en scène et travail sonore
Le travail scénique de la Cie Les Petites Gens fait la part belle à la partition sonore, toujours originale, dans ses créations. Signée par Michäel Filler, compagnon de longue route, elle est liée à la captation de sons du réel, à une documentation sonore. A partir du texte écrit, nous chercherons durant les résidences tournées vers la création sonore à questionner et inventer une paysage unique, faits de voix d’enfants, de jeunes adolescents en réaction au texte écrit. Nous pourrons questionner l’outil radio et musical. Trouver des voix, des morceaux de vrai, d’authenticité nés des rencontres que nous allons faire. Pour cela il nous faut accumuler et questionner les matériaux. Ces résidences peuvent contribuer à cette recherche.
Dessin et dispositif scénographique
Très vite, à la naissance du projet, nous avons eu l’intuition de chercher du côté d’une forme théâtrale à mi chemin entre spectacle et installation. Une forme donc qui emprunterait à l’art plastique. Nous souhaitons un spectacle facilement transportable, itinérant, qui circule facilement dans des espaces non-théâtraux sans perdre de sa puissance. Pour cela, nous avons décidé de collaborer avec Anne Desrivières, illustratrice, dessinatrice et plasticienne. Avec elle, nous souhaitons mettre en place des résidences où mise en scène et arts plastique dialogueront, à partir du texte écrit. Nous pensons à des dessins, nous avons envie d’explorer différents formats. Nous avons aussi envie de penser la question du rapport scène/salle. Durant les résidences, la metteuse en scène et la plasticienne seront présentes. Des ateliers plastiques seront inventés en fonction des publics, les réalisations pourront à l’occasion être ré-investies dans le spectacle lui-même. Il s’agit tout de même d’un temps d’expérimentation, avec ses possibles errances et ses trouvailles.
Nous tenons à préciser de nouveau que ces résidences constituent des temps de recherche : nous ouvrons un véritable laboratoire sans calendrier définitif ni fermé de création. Nous souhaitons que chaque rencontre avec les publics, sur les différents territoires, nourrisse profondément la création. Nous souhaitons que ces résidences fabriquent des opportunités de co-construire, de construire en conscience, en présence, non pas hors sol, un spectacle à destination du jeune public. Des collégiens et jeunes révoltés, de ceux qui ont déjà expérimenté, viscéralement, le frottement douloureux avec la réalité, avec la société et son lot d’injustices criantes.

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Simon Grangeat