Le sujet : Les mains
Puisant dans les oeuvres de la collection du musée Toulouse-Lautrec, les mains en sont le fil conducteur, faisant suite à la Loïe Fuller en 2015-2016 et Chocolat dansant en 2016-2017, Jane Avril en 2017-2018, La Gitane en 2018-2019, Alberto Giacometti en 2019.
La compagnie invitée Du petit côté dévoilera sa lecture de l’oeuvre privilégiant un autre regard où lectures sensibles, impressions, perceptions guident sa démarche.
En 2019-2020,à Albi, le parcours comprend différentes étapes et rendez-vous :
– Formation pour les enseignants prévue le 4 mars est annulée. Un libre accès au musée est donné aux enseignants pour repérer les lieux.
– Visites guidées au mTL lundi 9, mercredi 11 et jeudi 12 mars
– Ateliers de pratique danse dans les classes inscrites au parcours départemental Des parcours en oeuvre(s), lundi 9, mercredi 11 et jeudi 12 mars
– Performances les lundi 9, mercredi 11 et jeudi 12 mars
A partir du corpus d’oeuvres de Toulouse-Lautrec, une commande est passée à Laurence pagès, danseuse et chorégraphe de la compagnie du Petit côté. Les élèves et professeurs découvrent cette petite forme dansée, spécialement créée pour le parcours danse au musée Toulouse-Lautrec dans la salle de l’atelier pédagogique du musée Toulouse-Lautrec.
– Participation des classe aux Rencontres départementales danse à l’école et au collège
Note d’intention Danses à l’oeuvre – les mains chez Toulouse-Lautrec
Les mains chez Toulouse-Lautrec semblent disposer d’une vie propre. Animées, presque animales, elles concentrent toute l’énergie et l’expressivité des figures qu’il représente. Cette création chorégraphique cherche à transposer cette énergie dans la danse, et à donner à voir leurs multiples facettes expressives.
La compagnie du petit côté
Laurence Pagès
Créée en 2007 par Laurence Pagès, la compagnie du petit côté est une compagnie de danse contemporaine. Au fil des années, se dessine un intérêt constant pour l’invisible dans la danse : A un fil, corps de luttes et Trois souffles ont exploré les potentialités de la respiration comme moteur souterrain du geste. De quelle couleur est le vent ? et Pour qui tu te prends ont travaillé à des jeux de métamorphose et de disparition/recouvrement des corps. Avec Silences, le travail sur l’invisibilité se fait plus radical en se focalisant sur l’immobilité et sur l’imaginaire sensoriel qui crée le mouvement intérieur.
Depuis Trois souffles (2013), Laurence Pagès développe des projets de création qui articulent des temps longs de recherche, d’écriture et de création. Trois souffles a été précédé d’un travail de recherche au sein de la fondation Royaumont pour développer un système d’écriture partitionnelle du souffle en danse. De quelle couleur est le vent ? (transposition dansée de l’album de littérature jeunesse éponyme d’Anne Herbauts) a été associé à un travail d’expérimentation en milieu scolaire de plusieurs années, et à l’écriture de l’ouvrage Danser avec les albums jeunesse (éditions Canopé, 2015). Depuis 2018, la compagnie travaille au projet Danser avec les oeuvres du musée, qui associe de la même manière, travail de création en milieu scolaire, écriture d’un ouvrage pour Canopé (à paraître en 2020) et création chorégraphique avec Danses à l’oeuvre.
La compagnie a été soutenue ou invitée par : Arts Vivants 11, le Conseil départemental de l’Aude, la Région Occitanie, le Théâtre Na Loba, Pennautier (11), la Scène des 3 Ponts, Castelnaudary (11), la Fondation Royaumont (95), le CDCN la Briqueterie (94), le CDCN L’Echangeur Hauts de France (02), le CND (Aide à la recherche et à l’écriture en danse), la Scène nationale d’Albi (81), la Fondation Beaumarchais-SACD, l’ADAMI, la M.A.L de Laon (02), l’Adda du Lot (46) et du Tarn (81), le CCN de Grenoble (38), Danse Dense, Pantin (93) , Le Regard du Cygne et l’Etoile du Nord, (75), les tournées CCAS, Mains d’oeuvres, St-Ouen (93), le festival La Danse de tous les sens, Falaise (14).
La compagnie développe également de nombreux projets en direction des publics exclus des dispositifs culturels traditionnels : interventions en milieux carcéral, hospitalier, pour personnes en grande précarité, ou avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Les artistes intervenants sont également engagés dans des activités de recherche et d’écriture, afin de conserver un aller-retour constant entre projets sur le terrain et réflexion.
Séances scolaires
Lundi 9 mars
avec les écoles Carlus, CM2, 19 élèves, EStelle Rattaire-Tondi / JL Etienne Couffouleux, CP, 24 élèves, Sophie Montoya
Mercredi 11 mars 9h30 à 11h
avec l’école de Mézens, GS, 21 élèves, Alexandra Barattero
Jeudi 12 mars 9h30 à 11h30
avec les écoles Carcenac, CE2, 24 élèves, Nathalie Coment-Marchand / JL Etienne Couffouleux, CP, 24 élèves, Chiara TAMBURINI
Jeudi 12 mars 14h à 16h
avec l’école En Gach Graulhet, CP, 14 élèves Mme Cariven / CE1, 25 élèves, Sarah Lafabrie et Lucile Herail